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Femme Nue En Uniforme



La vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre ce qui semble être un groupe de militaires mozambicains hurlant sur une femme totalement dévêtue qu'ils battent ensuite à plusieurs reprises à coups de bâton avant de l'éxécuter par balles sur le bord de la route.




Femme Nue En Uniforme



"Tu fais partie de al-Shabab," entend-on les tortionnaires crier en portugais à l'adresse de cette femme, en faisant référence à un groupe jihadiste entré en 2017 en rébellion contre le gouvernement.


Amnesty International, qui avait alerté la semaine dernière sur des cas de tortures de militants jihadistes aux mains des militaires mozambicains, a demandé mardi soir une enquête indépendante au sujet de la vidéo de l'exécution de cette femme, largement relayée sur les réseaux sociaux depuis la veille.


Le gouvernement avait promis une enquête dès la veille. Mais le ministre de l'Intérieur Amade Miquidade a affirmé mardi que les tueurs étaient des jihadistes déguisés portant des uniformes "identiques" à celui des militaires.


"La vidéo montrant des atrocités commises contre une femme enceinte est de la propagande de la part des terroristes", a-t-il affirmé dans une déclaration enregistrée. "Elle a été faite par des terroristes (...) pour induire en erreur et ce n'est pas la première fois que cela arrive".


Avant sa diffusion sur les réseaux sociaux, la vidéo, qui montre ces hommes frappant la femme enceinte, avant de cribler de 36 balles son corps nu, avait été partagée sur des téléphones mobiles dès le 7 septembre, date probable de son enregistrement, a avancé Amnesty.


Le jeune homme tremble de peur. Il a été arrêté, au milieu de la nuit, rôdant du côté des positions révolutionnaires, dans le quartier de Salaheddine, à Alep."Ça fait trois nuits de suite que je l'y vois !" vocifère un combattant de l'Armée syrienne libre (ASL). Interrogé par le cheikh Abd-Rahman, l'un des chefs de la katiba(brigade) Attawhid, il nie tout en bloc. Le cheikh s'apprête à abandonner l'interrogatoire et à lui annoncer sa libération lorsqu'il se souvient que le garçon avait une clé USB au fond de sa poche au moment de son arrestation. Des centaines d'images s'affichent sur l'écran de l'ordinateur : beaucoup de photos mièvres comme des cartes postales d'adolescentes, des images de femmes nues aussi, mais surtout des photos du suspect en uniforme des forces spéciales de l'armée syrienne. Les révolutionnaires exultent. "C'est un chabiha! Un des chiens d'Assad !" Le jeune homme est conduit dans une pièce isolée. Une demi-heure plus tard, on nous le fait voir, suspendu au plafond par les pieds, au bout d'une chaîne. Une atroce expression de souffrance déforme son visage bouffi de sueur et de larmes. Il a été torturé à l'électricité et frappé à coups de câbles électriques."Ce n'est pas ce que tu crois, assure-t-on lorsqu'on exige que cela cesse. On ne fait ça que pour lui faire peur..."


Le B.-A. était un sensuel sentimental; il savait qu'Avertie adorait lesvoyages et revenait toujours plus émue, aimante, ingénieuse; l'idée dubloc entier des désirs et des ardeurs de la jeune femme le payaientassez bien du sacrifice très grand qu'il faisait en la laissant partir.


Floche, qui prétendait descendre de Louis le[12] Gros par les femmes, étaitmince de taille, mais replète, avec une gorge haute et abondante, deshanches contraintes dans le corset de la Doctoresse..., bref d'unensemble rempli de grâce potelée, et de race tout de même.


Seuls, Avertie et un couple amoureux se désintéressaient du paysage. Lecouple, comme tous ceux du même genre, s'entre-mangeait des yeuxau-dessus de l'omelette aux fines herbes et du veau marengo. La femme,américaine, très fraîche sans être très jeune, avait la poitrine libresous une étoffe légère. Quand elle faisait effort pour rompre son paintrop cuit, ses seins en cloches remuaient.


Elle se rappelait les dimanches passés chez la Reine exilée, à Passy, oùles Princesses montraient avec orgueil, dans le pavillon isolé du roileur père, les drapeaux nombreux jadis enlevés aux régiments del'usurpateur, fanés, salis, troués[37] de balles, tachés de sang, même.Avertie en avait la chair de poule tant elle se croyait dans lemerveilleux épique. Puis c'était encore une suite de cadres où, sousverre, s'alignaient des pièces de monnaies de toutes grandeurs etpercées également au milieu d'un coup de pistolet. Le Roi, tireurémérite, avait collectionné ces petites gloires à côté des grandes. Sonimmense portrait, qui centrait la salle, le représentait en uniforme degénéral, don Juan bellâtre, et un peu épais. Avertie, enfant, l'eûtsouhaité plus mince, plus théâtral encore, plus Prince de Légende. Maisl'uniforme brillant, les trophées ensanglantés, les damas somptueuxtendus aux murs en faisaient, pour son imagination de neuf ans, un hérostout de même assez fabuleux.


Rien qu'en regardant ses anciennes compagnes, tous ses souvenirs seprécisèrent nettement. Doña Josepha, dans l'amabilité du sourire,faisait renaître ses enfantines fossettes, tandis que Doña Alicias'intéressait avec grâce à la vie d'Avertie. Leurs délicieuses manièresétaient comparables à une œuvre d'art; on y goûtait un plaisir debeauté et d'harmonie. Ces infantes, pourtant, étaient simples, gaies, unpeu naïves comme presque toutes les Princesses; et Avertie pensa à cesbeaux fruits qu'on empêche de mûrir librement dans les serres, en depetits sacs étroits et bien clos. C'est ainsi que l'étiquette avait dûcontraindre ces femmes.


Avertie s'y crut à Vienne (Autriche): mêmes élégances un peu tapageusesde province riche; aucun de ces raffinements des Colombins et autrestea-rooms parisiens. Sur les tables de marbre sombre s'accoudaient desfemmes empanachées d'autruche et de paradis.


Avertie, en sortant du restaurant, bouscula une petite table maculée debière et de limonade. Elle mit le désordre dans un groupe qui, dérangé,découvrit à la jeune femme un buveur solitaire, dont les yeux perdusdans l'espace semblaient suivre la fumée de sa petite pipe de bruyère.C'était Dick! Comment avait-elle pu si totalement l'oublier?


Plus tard, elle se rappela qu'on l'avait traînée dans la cour des Doges,au bord d'un puits, au fond duquel elle avait machinalement regardé,sans y voir la Vérité dont, naturellement, chacun avait parlé; qu'ons'était extasié aussi devant l'Ève nue de Rizzio, ronde, faussementpudique en son geste gauche, le ventre déformé par la gestation de Caïnet d'Abel, les seins flasques, mais femme de grande noblesse et d'unedignité Louis XIV! Et qu'enfin, comme on se quittait, elle était tombéeen arrêt devant le Lion della Carta.


Ah! ces répugnants canocci, ils fascinaient Avertie comme les noyés àla Morgue hypnotisent les femmes du peuple. La méchanceté de leurspetits yeux noirs et durs subsistait malgré le gonflement de leurs corpsde gras scorpions et rose mal cuit. Que ne vendait-on leur photographie,Avertie l'eût achetée sur-le-champ.


Fatiguée par la lutte, Avertie refusa d'entrer dans l'église de SanSebastiano. Elle s'abattit sur la borne du seuil. Les enfants quil'avaient suivie, opiniâtres, les femmes en châles, aux regards hardis,dévisageaient cette élégante à plumes, assise sur une pierre.


Elle goûtait ces choses avec tranquillité, hantée par ses souvenirs.Elle pensait que, dans tant de pays déjà parcourus elle avait presquetoujours trouvé un quartier analogue à celui-ci et des femmes de ce mêmetype particulier à la race gitane. Ces femmes étaient encore plusintéressantes ici, à cette heure, dans le décor de ces pontsRenaissance, avec le désordre de leur chevelure, la nudité de leurspieds traînant dans des socques, et le geste courbe de leurs bras pendusà la chaîne de ces puits inouïs de recherche d'art.


Alentour, ainsi que Maud l'avait dit, c'était l'Amérique for ever.Types réellement sains et beaux, mais si uniformes qu'il eût étédifficile de choisir la plus jolie femme. Toutes étaient belles, aucunen'avait de séduction.[87]


Comme Avertie baissait la tête, éblouie par trop de lumière, Dick laprit par la main et l'entraîna doucement vers le banc rustique où ilss'assirent. Alors, il lui saisit l'autre main et les réunit toutes deuxcontre sa poitrine. Puis, il contempla longuement la jeune femme. Sonineffable et grave regard la pénétrait. Elle sentit ce regard descendrejusqu'à son cœur et s'y reposer.[97]


Avertie hésita, puis avança les lèvres; et lui, violent, convulsé tout àcoup, se jeta sur sa bouche comme sur une proie. Sa figure crispéedevint presque brutale. La jeune femme, surprise, se dégageabrusquement.


Les femmes commodément installées sur les gros coussins de la gondole,le Peintre assis par terre à leurs pieds (le derrière un peu mouillé),tous étaient heureux et retrouvaient l'impression de l'arrivée, lasimple satisfaction, le bien-être de se laisser glisser sur l'eau, àtravers la Ville Incomparable.


Mais Carlo refusa; il aimait sa gondole. Pourquoi l'aurait-ildépouillée, lui qui la soignait comme une belle femme? Car ces objetsétaient anciens et le modèle introuvable... Le Peintre insista, montales prix, sortit une pièce d'or. Quel pauvre gondolier eût pu résister?Séance tenante, Carlo dévissa les mains et les remit au[107] pèlerin. Lacordelière pendit, les pompons noirs traînèrent sur les banquettes...quelque chose de désordonné, d'inharmonieux, entra dans la gondole; ellefut comme déflorée.


Près de la sortie, les visiteurs aperçurent un groupe qui tenaitconversation, hommes et femmes assis en rond avec le sans-gêne debuveurs[114] autour d'une table d'auberge. Une mère, dans un mouvement detendresse charmante, avait appuyé sa figure contre celle de son petitposé sur l'accoudoir d'un prie-Dieu et qu'elle protégeait de son châle àla façon du Carpaccio. Tout ce monde était à son aise, naturel etharmonieux. L'âme de Venise flottait autour de ce vivant tableau,qu'Avertie pressentit être un bien plus grand trésor pour la Cité quecette Perle à peine entrevue derrière ses voiles de damas. 2ff7e9595c


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